01 Juin Développer sa PME : pour qui ? comment ?
Développer sa PME :une très bonne résolution pour 2012 mais un bien grand mot aussi qui a le mérite d’effrayer quiconque se pose la question pour son entreprise.
On lit à longueur d’articles sur la conjoncture actuelle qu’une entreprise doit se développer si elle veut accroitre son chiffre d’affaires et surtout si elle veut rester debout sur le marché.
Mais développer son entreprise, qu’est ce que c’est exactement ? Dois-je tout de suite viser le marché indien et créer une nouvelle gamme innovante ?
Développer son entreprise peut, j’en suis persuadée, passer par une série de « petites actions » qui sur une stratégie à long terme permettront de faire progresser l’entreprise.
Et l’important est de commencer par se poser les bonnes questions :
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- Sur quel(s) axe(s) travailler pour développer mon entreprise ?
- Quels moyens dois-je mettre en oeuvre ?
- Est-ce que j’ai les ressources en interne ?
- Vais-je devoir investir pour atteindre mon but ?
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La première question va très certainement vous orienter vers des axes de développement en fonction de votre secteur d’activité mais aussi de vos points forts. Une boulangerie artisanale ne va pas favoriser l’export mais investira peut être dans une action de communication, un jeu concours par exemple pour fidéliser ses clients et en conquérir de nouveaux.
Certaines actions sont « universelles ». N’importe quelle entreprise peut décider de renforcer son action commerciale ou de communiquer plus afin d’asseoir sa position sur le territoire local, régional, national, international, ensuite, c’est une question d’échelle !
En revanche, certaines actions ne sont pas ouvertes à tous, et cela serait un leurre de le penser. Je pense plus particulièrement à l’innovation et à l’export. On entend qu’il faut INNOVER et EXPORTER mais ce sont des stratégies qui ne sont pas ouvertes à toutes les PME.
On sait par constat que le développement à l’international concerne plus particulièrement les entreprises du luxe, les industries agro-alimentaires et les entreprises innovantes. Il est certain que l’export n’est pas exclusivement réservé à cette typologie d’entreprise, d’autres y parviennent, mais force est de constater que ce sont celles là qui y parviennent le mieux, alors, si vous êtes dans cette optique, posez-vous les bonnes questions !
L’innovation peut aussi être envisagée. Il faudra d’abord dédramatiser le concept : une innovation n’est pas forcément synonyme de chercheur en blouse blanche ! Mais là encore ce n’est pas ouvert à tous. Ce n’est pas parce que vous souhaitez innover que cela est possible : des secteurs s’y prêtent plus que d’autres et attention à ne pas s’engager dans des dépenses longues et aboutissant à un produit ou un service pas cohérent avec votre gamme actuelle.
L’export comme l’innovation sont des actions qui coûtent chers mais pour lesquelles vous pouvez être soutenu : SECO et la CTI .
Quoi qu’il en soit toute réflexion mise en oeuvre afin de développer son entreprise est une bonne chose. Se poser des questions, réfléchir à des pistes d’amélioration ont pour seul danger de faire perdre un peu de temps mais aussi de faire rêver à ce que vous pourriez devenir.
Ne reste plus qu’ensuite à prendre les bonnes décisions en accord avec sa stratégie, ses capacités, ses forces et ses faiblesses.
Rédigé par Caroline CHANLON
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